2022
édition – en collaboration avec Richard Pereira
format A5 – 150 tirages
résidence artistes de rivières, Parc Naturel des Caps et Marais d’Opale
« Toutes les phrases qui figurent dans ce livre ne sont pas de nous. Nous les avons seulement récoltées, choisies et assemblées. Elles sont tantôt issues d’histoires personnelles, de documents juridiques, d’opinions militantes, d’analyses scientifiques, de conversations de bistros, etc. Leurs cadres dénonciation n’ont pas été hiérarchisés. »
« Toutes les phrases qui figurent dans ce livre ne sont pas de nous. Nous les avons seulement récoltées, choisies et assemblées. Elles sont tantôt issues d’histoires personnelles, de documents juridiques, d’opinions militantes, d’analyses scientifiques, de conversations de bistros, etc. Leurs cadres dénonciation n’ont pas été hiérarchisés. »
« Ces fragments sont le témoin de la polyphonie qui traverse les cours d’eau. Ils ne pointent aucune responsabilité, ne formulent aucune accusation. Ils invitent uniquement à poser le regard sur les rivières et leurs bassins versants et mettent en évidence certaines préoccupations qui leur sont liées. (…) »
« Le titre provient d’une élocution d’un riverain survenue lors des préparatifs d’une performance artistique visant à remémorer une crue spectaculaire dans un village. Sortie de son contexte, elle nous a paru évoquer celles et ceux qui vivent les crues en habitant au plus près des berges, mais également convoquer les propriétaires des moulins, qui, auparavant, tenaient un rôle dans la régulation de l’eau. Ceux qui « font la crue » sont aussi les professionnels de l’aménagement, techniciens des eaux ou urbanistes qui ont bien voulu échanger avec nous le cadre de leurs métiers. »
Extrait de l’avant propos.