ondan

2025

argile sur béton

4 x 3,20 m

une proposition pour le 1% de la médiathèque de Balaruc-les-Bains pour Sète Agglopôle Méditerranée

À travers un motif aquatique stylisé, réalisé en léger relief, l’œuvre fait écho aux flux souterrains qui traversent la région et à la mémoire des lieux, révélée par les découvertes archéologiques faites lors du chantier. Si l’image en argile ne représente pas les trouvailles archéologiques, elle fait référence à la raison pour laquelle les romains se sont installés à Balaruc-les-Bains, attirés par les bienfaits des sources thermales. Ce dialogue entre géologie et activité humaine est au cœur du projet.

À travers un motif aquatique stylisé, réalisé en léger relief, l’œuvre fait écho aux flux souterrains qui traversent la région et à la mémoire des lieux, révélée par les découvertes archéologiques faites lors du chantier. Si l’image en argile ne représente pas les trouvailles archéologiques, elle fait référence à la raison pour laquelle les romains se sont installés à Balaruc-les-Bains, attirés par les bienfaits des sources thermales. Ce dialogue entre géologie et activité humaine est au cœur du projet.

L’idée forte de cette proposition réside dans l’usage de la terre qui conserve les traces du temps, et qui, ici, remonte à la surface pour investir le mur. L’argile agit comme un matériau de transmission, ramenant symboliquement les strates du passé sur les murs mêmes du bâtiment contemporain.

L’œuvre prend place face à l’escalier qui relie les deux niveaux de la médiathèque. L’ondulation de l’image contraste avec l’architecture rectiligne du bâtiment, apportant un voile de fluidité à la rigueur du béton et aux lignes structurantes du lieu. Réalisée en argile locale, l’œuvre joue avec les épaisseurs et les textures, affirmant sa présence comme une empreinte tangible plutôt qu’une image plane. La teinte naturelle de l’argile rouge orangée contraste avec le gris du mur offrant une composition vibrante. Le béton banché lisse apporte une matérialité brute et dure, qui contraste avec l’aspect délicat du dessin. Le motif laisse apparaître le fond minéral, accentuant le jeu de superpositions et de textures.

Ondan est un mot inventé qui condense l’idée d’ondulation et de mouvement fluide. Il évoque à la fois la douceur d’un flux continu, la vibration d’une surface d’eau, et la force discrète d’un jaillissement. Sa sonorité, à la fois contemporaine et archaïque, fait écho à l’étymologie du mot onde, issu du latin unda, et suggère une forme en perpétuelle transformation.

Un lien avec la signalétique du lieu a été pensé. La typographie choisie est une fonte élégante, arrondie et généreuse. En adoptant un traitement typographique en bitmap, composé de lignes parallèles, cette proposition fait écho aux striures qui composent l’image murale, et prolonge le geste graphique dans l’espace du bâtiment. Ses formes douces mais structurées dialoguent naturellement avec le vocabulaire plastique de l’œuvre entre rigueur et fluidité. La couleur de cette signalétique est celle de l’argile utilisée dans l’œuvre.